Le processeur central de la PlayStation 3 est un
processeur CELL conçu par
IBM, en partenariat avec
Sony et
Toshiba, et dérivé du
PowerPC. Outre son utilisation pour la PS3, le Cell est utilisé sur des
serveurs d'applications. Le consortium à l'origine de sa création envisage aussi de l'intégrer dans de nombreux dispositifs de haute-technologie comme les prochaines générations de
télévisions à haute-définition ou encore les lecteurs de salon
Blu-ray. Pour sa
RAM principale, la console utilise de la mémoire
XDR DRAM conçue par
Rambus et qui se veut ultra-rapide.
Le CELL est à l'origine gravé en 90 nm. Depuis 2007 et l'introduction du modèle 40 Go, la finesse de gravure est passée à 65 nm
[17]. Toshiba et IBM prévoient de la réduire à 45 nm pour améliorer encore les coûts de production et la durée de vie de la PS3
[18] (aucune date n'a cependant été avancée).
Le processeur est à l'origine composé de 8 SPE. Cependant, le Cell présent au sein de la Playstation 3 n'en possède que 7 d'activés (par soucis de rendement en usine). De plus, parmi ces derniers, il y en a 1 réservé à l'OS. Par conséquent, les développeurs n'ont accès qu'à 6 SPE.