La PSP a la particularité de posséder un
micrologiciel qui peut être mis à jour par l'utilisateur. Lors de sa sortie en décembre
2004, la PSP est équipée d'un micrologiciel en version 1.00, qui n'empêche pas d'exécuter librement des logiciels développés à l'aide d'outils non fournis par Sony, couramment qualifiés de « développés maison » (
homebrew). Les
homebrew, aujourd'hui largement disponibles sur les sites internet de la communauté PSP, sont des logiciels permettant la gestion de calendriers, la personnalisation de la PSP, l'organisation de documents, la navigation sur GPS, ou encore sont tout simplement de véritables jeux réalisés par des amateurs.
La possibilité d'exécuter des
homebrew semble combattue par Sony. Depuis la version 1.50 (sortie nord-américaine), les programmes exécutés doivent être
signés et montrer ainsi qu'ils proviennent d'outils approuvés par Sony. Pour contourner ces protections, des
failles logicielles furent découvertes dans la gestion des
Memory Sticks (
exploits connus sous les noms
SwapXploit et
KXploit). Ces vulnérabilités permettaient de quand même parvenir à exécuter les
homebrew.