Descendante de la
Game Boy Color (elle-même descendant de la
Game Boy), elle offre des performances légèrement supérieures aux consoles de salon 16 bits (
Megadrive et
Super Nintendo).
Nintendo voulait que sa console ait une apparence originale qui frappe les regards et n'était pas satisfait par les prototypes proposés par les designers traditionnels de l'entreprise. Enfermés dans les schémas classiques, tous les prototypes ressemblaient invariablement à la
Néo-Géo Pocket ou à la
Lynx avec quelques variations. Voulant un regard neuf, Nintendo entra en contact avec
Gwénaël Nicolas, un designer français de passage au Japon, totalement étranger au monde du jeu vidéo. Celui-ci proposa des dizaines de prototypes complètement décalés (une console en forme de fleur notamment) par rapport aux schémas traditionnels. Finalement, Ce fut le prototype « panda » qui fut retenu et pour cette raison, la console vue de face doit suggérer la tête de cet animal.
Sa compatibilité avec les jeux des anciennes versions de la
Game Boy lui assure un catalogue de jeux énorme (compatibilité qui n'est pas de mise avec la Game Boy Micro, la Nintendo DS et la Nintendo DS Lite). De plus, le faible coût de développement des jeux pour consoles portables (comparé à celui des jeux pour consoles de salon à la même époque) fait que de nombreuses productions sortent sur
Game Boy Advance.
La possibilité de pouvoir jouer à quatre, parfois avec une seule cartouche de jeu, en reliant les
Game Boy Advance entre eux est un autre point fort.
Son gros point faible est l'absence de rétro-éclairage pour son écran, rendant l'affichage très sombre. Il existe cependant des accessoires pour compenser ce défaut. C'est l'un des points qui a amené Nintendo à sortir le
Game Boy Advance SP, disposant d'un écran rétro-éclairé.